un jeu pour 1 joueur originaire de Grèce Antique (?)
à partir de 7 ans, une partie dure 5 minutes … à plusieurs années !
INDISPONIBLE
L’ Hèx Grámma KF’ (traduire par » Hexagramme 26 « ) est un jeu mathématique simple et complexe à la fois : il va falloir obtenir exactement le nombre 26 (KF’ en grec ancien) sur toute les lignes de l’hexagramme !
Je te résume ci-dessous des heures et des heures de recherches passées sur des pages Internet en français, en anglais et en espagnol pour essayer de remonter à sa naissance et lui donner ce nom …
Matériel
un plateau de jeu en Pin maritime (17 cm de diamètre)
un sac en toile de jute contenant 12 pions numérotés (15 x 8 mm) en hêtre
le livret des règles du jeu (TELECHARGEABLE ICI)
un sac kraft pour contenir le tout
Pour la petite histoire …
… il sera très difficile de donner une origine précise à ce jeu que j’ai fini par appeler l’Hèx Gramma KF’ et attribuer au Grecs anciens : toute recherche sur le sujet conduit inévitablement à se plonger dans les vastes domaines des civilisations Antiques, des Mathématiques, de la Philosophie, des Religions …
D’un point de vue symbolique, l’hexagramme régulier est aujourd’hui assimilé au Judaïsme. Mais il n’en a pas toujours été ainsi : cette assimilation n’est que très récente dans l’Histoire (officiellement en 1897), et d’autres civilisations l’ont également utilisé comme symbole magique, artistique ou astrologique au même titre la religion hébraïque.
Citons les Phéniciens (plus ancienne représentation connue, VII ème siècle av. J.C.), les Hindous (qui le nomment Shatkona dès le III ème siècle av. J.C.) les Chrétiens (qui l’utilisent en même temps que les Juifs à partir du I er siècle de notre ère) et les Byzantins (qui l’utiliseront comme monnaie aux VII ème et VIII ème siècle).
D’un point de vue Géométrique, l’hexagramme est également un objet d’étude chez diverses Civilisations Antiques : les Égyptiens vers 1e XVII ème siècle av. JC., les Chinois et le complexe manuel Yi Jing (premier millénaire avant l’ère Chrétienne) et les Grecs anciens.
Thalès de Milet et Pythagore (VII ème et VI ème siècle av. J.C.) introduisent notamment l’idée que toute forme géométrique est obtenue à partir de droites et de cercles, et Euclide et ses fameux « Éléments » (premier ouvrage très complet sur la Géométrie, environ 300 av. J.C.) reprend et expose très précisément cette idée.
L’hexagrammeest ainsi décrit par les Grecs comme la simple rencontre entre un rond et un carré, et serait à la base du Zodiaque et des 12 figures astrologiques. Les études arithmétiques qui en ont découlé les ont vraisemblablement conduit à découvrir l’aspect particulier du nombre 12 … et donc peut-être à celui « magique » du nombre 26 sur les 6 branches de l’hexagramme ?
En thermes purement ludique, cela reste une hypothèse personnelle … après des recherches assez approfondies sur le sujet !